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« Une opération de guérilla qui libère une zone (de terrain, de temps, d’imagination) puis se dissout, avant que l’État ne l’écrase, pour se reformer ailleurs dans le temps ou l’espace. » (O. Razac)

Les O.P.U.S (Objets de Perturbations Urbaines et Sensitives) constituent un outil dans la construction de situations ludiques et critiques visant en fonction des contextes d’intervention – espace, événement, cadre législatif à produire de la rencontre, à expérimenter d’autres usages, à activer temporairement des potentiels, à questionner les dispositifs de contrôle et d’usage des espaces du quotidien, urbains, communs…

Les O.P.U.S ne trouvent sens qu’une fois activés.

Mobiles, ils investissent par des stratégies multiples – occupations sauvages, événements institutionnels … – des espaces singuliers que l’objet interroge. En fonction de son identité, de sa forme, de ses usages potentiels, des partenaires d’action, l’O.P.U.S modifie temporairement l’espace, expérimente des situations, donne à voir autrement les lieux.

Interstices urbains mobiles et éphémères où s’agencent et s’immiscent autrement les communautés, les imaginaires et les niveaux de réalité.

Les situations produites visent à initier d’autres partages, des lieux, à engendrer de l’hospitalité, des instants de jeux, des moments d’expérience:

Investissant les interstices, les espaces vides, les friches, les « incertitudes urbaines » autant que les « zones grises » législatives, les O.P.U.S activent des espaces-temps ayant comme objectif de révéler les dispositifs et rapports de forces constituants de l’espace public, de les interroger, voir d’infléchir leur mécanique.

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